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La Belgique est aux avant-postes dans la course à l’exploitation minière en eaux profondes. Une société privée implantée en Flandre, Global Sea Mineral Resources (GSR), filiale du groupe DEME, développe un robot destiné à récolter les nodules polymétalliques, avec le « parrainage » de l’Etat belge. La Belgique qui, dans le même temps, se positionne comme « Blue Leader », en défendant la protection de 30 % de l’océan d’ici 2030 et l’établissement d’un nouveau traité ambitieux pour la protection de la biodiversité. Imagine a mené l’enquête pour savoir comment notre pays navigue désormais entre intérêts industriels et économiques, recherche scientifique et défense des fonds marins.
Aux abords du zoning industriel de Feluy (Hainaut), une quantité incalculable de granulés de plastique contaminent la faune et la flore de la région depuis plus de quinze ans. TotalEnergies et trois logisticiens pétrochimiques sont sur la sellette. Enquête autour d’un préjudice environnemental majeur désormais aux mains de la justice et d’un… conciliateur.
Une nouvelle frontière dans l’extraction sera-t-elle bientôt franchie ? Les grands fonds marins contiennent des minerais, mais faut-il les prélever ? A quel prix ? Avec quels impacts sur les écosystèmes ? Au service de quelle activité industrielle en devenir ? Imagine s’est immergé dans ce secteur encore peu connu qui soulève pourtant nombre de questions au niveau scientifique, juridique et économique. Plongée de Clarion-Clipperton, dans l’océan Pacifique, au 16 rue de la Loi à Bruxelles, où la Belgique est à l’avant-plan dans ce dossier miné.
Au-delà de l’extraction dans nos sols et nos roches, les fameux « 3R » – réduire, réparer, recycler – sont des moyens non-négligeables et essentiels pour diminuer notre dépendance à l’activité minière aujourd’hui si impactante sur les plans sociaux et environnementaux.
Dans son dernier opus, l’historien met en garde contre le « racisme environnemental » destructeur en convoquant les ruines du colonialisme historique. Rencontre avec un intellectuel alerte et sensible aux cris de la Terre.
Renouer avec la terre et les autres, travailler, créer, se cultiver, bricoler, habiter ensemble, développer son autonomie et sa réflexion ou manger dans une cantine conviviale… De multiples endroits, à travers l’Europe, proposent d’autres façons de « faire société ». Visite guidée dans quelques coins de Wallonie, où même hors des grandes villes fleurissent ces « tiers-lieux ». Première étape à Court-Saint-Etienne.
Philosophe et sociologue, Gilles Lipovetsky explore depuis quarante ans les ressorts et les travers de la postmodernité. Dans son dernier opus autour de la civilisation du « trop » et du « kitsch », il nous invite à comprendre cette mutation historique en la confrontant, en partie, aux urgences environnementales. Rencontre avec un penseur de la culture de masse et planétaire.
Chaque année, à l’automne, la saison de migration des oiseaux est synonyme de braconnage. La tenderie, une technique de chasse consistant à piéger des oiseaux, est pourtant interdite depuis 1993. Les moyens de l’Unité anti-braconnage wallonne pour lutter contre cette prédation semblent trop faibles. Ce qui n’est pas sans poser question, à l’heure où les populations d’oiseaux s’effondrent. C’est le premier épisode d’une série portant sur la délinquance environnementale, signée Sarah Freres.
Pratique ancestrale, le glanage reprend en Wallonie. Malgré ses multiples atouts – manger local et de saison, lutter contre les pertes alimentaires, tisser des liens entre producteurs et consommateurs –, ce regain d’intérêt est toutefois le corollaire d’un millefeuille de crises. Entre la hausse des prix de l’énergie, les fins de mois impossibles, les conséquences du dérèglement climatique, les besoins criants en aide alimentaire… les affres de la vie se croisent au champ.
Peu documenté en Belgique, le déclin silencieux des insectes s’accompagne de la disparition des entomologistes, leurs plus fidèles gardiens. Pour compenser les moyens dérisoires consacrés au suivi des espèces, les amateurs jouent désormais un rôle éclairé. Dans ce micro-cosmos, libellules, papillons et pollinisateurs occupent le devant de la scène.
L’odeur d’un vieux livre, le son des cloches ou d’un orgue d’église, le dialecte d’une communauté, le parfum d’une ville sans pollution… Tous ces éléments du patrimoine dit « sensoriel » sont aujourd’hui menacés de disparition. De l’Unesco au Parlement français, ses défenseurs se mobilisent.
Encourager les modes de vie sains ne pourra se faire sans des politiques de transition juste et en associant les citoyens les plus précarisés.
L’engouement autour des plantes sauvages et comestibles est de plus en plus marqué. Avec quel impact sur le vivant ? Ci et là, les dérives existent… Et la récupération commerciale n’est jamais loin. Aujourd’hui, l’ail des ours en fait les frais.
En contrepartie du temps donné dans des fermes biologiques, les adeptes du Wwoofing sont logés, blanchis et nourris. Cet échange permet aussi aux paysans de partager leur quotidien et leur savoir-faire. Philosophie de vie et acte militant pour certains, initiation à l’agriculture paysanne et slow tourism pour d’autres, cette forme de volontariat offre une réflexion sur les habitudes alimentaires et le rapport au travail.
En Europe, les législations sur le « devoir de vigilance » des entreprises se multiplient. Elles visent à empêcher les atteintes aux droits humains et à l’environnement causées par les activités commerciales. Les firmes donneuses d’ordre, leurs sous-traitants et leurs fournisseurs qui les commettraient auraient dès lors des comptes à rendre. Les avancées en la matière ne semblent toutefois pas à la hauteur des enjeux.
Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe, vivent sous les latitudes polaires depuis la dernière période glaciaire. Pris en étau entre le dérèglement climatique et les investissements verts pour le tempérer, leurs hivers et leurs paysages se métamorphosent. Autant de changements déboussolant une culture multi-millénaire. La Laponie, dite Sápmi, est devenue un lieu où l’on expérimente la solastalgie : le mal du pays quand on est chez soi. Reportage.
A cheval sur trois Régions du pays, le projet Life Belini renature les cours d’eau et adapte le bassin de la Senne au dérèglement climatique. A Braine-le-Château, Soignies et Tubize, les premières zones d’immersion temporaire ont limité l’impact des inondations qui ont durement frappé la Wallonie l’été dernier. Reportage.
En vogue dans les traditions philosophiques et religieuses, la notion de sobriété est tombée en disgrâce au 18e siècle. Peu et mal définie, elle refait aujourd’hui surface : à demi-mot dans le dernier rapport du Giec, en lettres capitales à la Une des journaux. Plébiscitée par les uns, repoussée par les autres, cette notion implique entre autres de revoir nos modes de production et nos habitudes de consommation. A quoi faudra-t-il renoncer pour préserver ce qui peut encore l’être ? Et comment convaincre une partie de la population vivant déjà la sobriété qu’elle n’a pas choisie ? Réponses avec Agnès Sinaï, fondatrice de l’Institut Momentum, qui pense les politiques de l’Anthropocène, et spécialiste de la décroissance.
Les mines sont le socle sur lequel repose le confort de nos vies occidentales. De nos smartphones à nos panneaux solaires, de nos voitures électriques à nos puces électroniques, leurs produits sont partout. Remise en contexte avec Judith Pigneur, docteure en génie industriel, bénévole aux Amis de la Terre France.
Durée de vie limitée, mortalité juvénile, ennui, comportements stéréotypés, pathologies diverses… Comme d’autres grands mammifères, les éléphants souffrent dans les zoos. Cette souffrance est décrite dans un nouveau rapport de l’ONG BornFree. La Belgique est épinglée.