Cheville ouvrière du Mouvement des rivières vivantes, la jeune colombienne Isabel Zuleta s’oppose à la construction du gigantesque barrage d’Hidroituango qui engloutira 79 kilomètres de berges, faisant disparaître une riche biodiversité tropicale, des dizaines de villages et la mémoire des victimes de l’arbitraire des groupes armés qui se sont disputé la région. Un combat risqué et sans répit.