Jadis apôtre d’une vision très libérale de la mondialisation, l’économiste belge Paul De Grauwe en est devenu l’un des critiques les plus ardents. Il dénonce avec verve le pouvoir considérable que se sont accaparé une poignée de super riches. Ses derniers écrits incluent aussi une réflexion sur le réchauffement climatique, pour lequel il n’entrevoit qu’une issue : la voie de la diplomatie et de la coopération internationale. « C’est un chemin fragile, mais c’est le seul que nous avons. »