Stefan Hertmans, qui a connu le succès international avec son roman Guerre et térébenthine, a passé la majeure partie de sa vie à Gand. S’il a quitté les rives de la Lys et de l’Escaut pour s’installer en périphérie bruxelloise, l’écrivain reste attaché à ce qu’il considère comme « la seule ville de gauche » dans une Flandre décrite comme « remplie de frustration ».