Dans le meilleur des scénarios, soit une hausse des températures de 1,5 degré d’ici 2100, l’Hindu Kush Himalaya perdra un tiers de ses glaciers. Leur rapide fonte entraîne d’ores et déjà des dégâts irréparables, laissant de nombreuses communautés démunies. Incapable d’indemniser ces dommages considérables, le Népal s’est penché sur la nécessité d’attribuer une valeur monétaire à la dégradation de l’environnement. Que vaut la neige perdue d’une montagne, les croyances holistiques liées aux écosystèmes en voie de disparition, la quiétude d’une vallée balayée par des glissements de terrain ? Autant de questions portées par de nombreux pays en développement à la COP27, qui se tiendra du 6 au 18 novembre, et qui restent pour l’heure sans réponses. Reportage.